Créativité La fin du monde approche (mais ne vous inquiétez pas). Livre des mythes égyptiens 2 minutes de lecture

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Qu’est-ce qui m’est arrivé? Que se passe-t-il autour de moi? Que m’arrivera-t-il après la mort? Comme nous, les anciens Egyptiens ont essayé de résoudre les mystères de la vie. Comme nous, nous avons émis l’hypothèse en observant le monde. Et en conséquence, ils ont créé une image unique de l’univers – la mythologie égyptienne.

Le professeur d’égyptologie Garry Shaw a décidé de parler d’elle. Dans son livre « Mythes égyptiens », il nous présente les dieux et le peuple de l’Égypte ancienne, offrant d’observer comment Ra flotte quotidiennement dans le ciel dans son bateau solaire, et une femme à tête de lionne protège le Pharaon.

Vous découvrirez qui était pour les Egyptiens, Celui dont le nom ne peut pas être appelé, ce qui devrait être fait dans l’au-delà, comment utiliser la magie dans la vie de tous les jours et pourquoi la fin du monde n’est pas si effrayante.
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Comment le monde a commencé

Avant le début de la création, l’Univers était un océan sans fin – sombre, sans vie et immobile. Pas d’éléments séparés, le ciel et la terre, la vie et la mort – juste un chaos sans nom. Sous cette forme, elle est restée une éternité. L’élément le plus important était Nun – la vaste étendue d’eau. Le plus souvent, il est apparu sous la forme d’une divinité masculine humanoïde dans une perruque en trois parties.

La nonne – immobile, inerte, sombre et illimitée – possédait, malgré tout, un pouvoir vital.


God Nun soulève un bateau solaire dans le ciel

À première vue, cela semble étrange et illogique: comment le chaos et les ténèbres peuvent-ils donner naissance à la vie? Cependant, la vision du monde des anciens Egyptiens était plutôt positive. Selon eux, la lumière naît des ténèbres; l’eau recule, exposant un sol fertile; les fleurs poussent à partir de graines sèches et sans vie. Le chaos porte les rudiments de l’univers.

Si seulement le ciel ne tombe pas

Le hiéroglyphe du ciel (« animal de compagnie ») reflète la façon dont les anciens Egyptiens voyaient le monde. Ce n’est pas un dôme, mais plutôt une surface plane avec des bords incurvés vers le bas touchant le sol. Le firmament repose sur des colonnes ou des sceptres. Le principal support du ciel – c’est-à-dire la déesse Nut – depuis la création du monde a été le dieu Shu, qui est assisté par les huit dieux de l’infini Heh.

Le devoir principal de la déesse Nut est de s’assurer que le ciel ne tombe pas, car seulement il ne permet pas aux eaux de Nun d’éclater sur terre. C’est pourquoi le ciel nous semble bleu – derrière lui, nous pouvons voir les eaux immobiles de Nun, suspendues au-dessus de tous les êtres vivants, mais retenues par le pouvoir de Nut. La menace éternelle d’un déluge rappelait quotidiennement aux Égyptiens le chaos qui règne autour.


Ra – une divinité avec une tête de faucon – flotte dans le ciel sur un bateau solaire

Les gens croyaient: si vous décollez et atteignez les limites du ciel, vous pouvez y plonger votre main et toucher les eaux – plongez vos doigts dans un immense océan à l’envers.

Par conséquent, vous pouvez nager dans le ciel, comme dans n’importe quel plan d’eau, et cela nécessite un bateau. C’est ainsi que le dieu Ra, qui était responsable du mouvement du disque solaire, s’est déplacé de l’horizon est à l’ouest – il a navigué dans un bateau de jour appelé Manedzhet.

Bienvenue à Duat!

Vous fermez les yeux. Vous expirez votre dernier souffle. Le monde plonge dans les ténèbres. Votre cœur s’arrête de battre. Vous ouvrez les yeux. Désormais, vous ne vous allongez plus sur votre lit de mort entouré d’êtres chers en sanglots, mais vous vous tenez dans le désert sans fin devant les hautes portes. Vous êtes dans le Duat, dont le nom se traduit par «un lieu de louange».

Duat fait autant partie du monde créé que n’importe quel autre; c’est tout simplement hors de portée des vivants.


Des gardes à tête animale gardent les portes du Duat

Du « Livre des morts », enterré avec vous dans le tombeau, vous savez que c’est le début du chemin. Riche en épreuves incroyables et mortelles. Oui, selon les idées des anciens Egyptiens, avec la mort physique, les circonstances n’ont fait que changer. La vraie mort pourrait survenir dans le Duat – aux mains de démons ou sur ordre d’Osiris, et attendait ceux qui menaient une vie injuste.

La fin du monde approche (mais ne t’inquiète pas)

Les anciens Égyptiens croyaient qu’à la fin des temps, après des millions d’années, les eaux de Nun absorberaient à nouveau le monde créé, car Atum souhaiterait le ramener à son état d’origine. Seuls Atum et Osiris survivront à cette catastrophe, inconnue des hommes et invisible des dieux, transformée en serpent. Ils s’assoient côte à côte et les montagnes se transforment en villes et les villes en montagnes.


À la fin des temps, le monde sera à nouveau englouti par les eaux de Nun

Mais il y a aussi de bonnes nouvelles. Après avoir plongé dans les eaux calmes de Nun, Atum continuera à contenir tout ce qui existe, et Osiris – le pouvoir de la renaissance.

Tout ce qui est nécessaire pour commencer une nouvelle vie restera après la fin du monde. À suivre.


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Essayez des sandales

En lisant ce livre, vous essaierez mentalement les sandales d’un ancien égyptien – ou égyptien – et essaierez de regarder la vie à travers ses yeux.

L’analyse des mythes nous aide à percevoir le monde d’une manière nouvelle – quoique très ancienne.

Quoi de plus dans le livre:

  • Étoiles – ornements de la déesse Noix ou taches sur le corps de la vache Meheturet?
  • Un petit cours de magie égyptienne: invoquer Imhotep
  • Dieu-démiurge: comment le dieu de l’art Ptah a tout inventé
  • D’où vient le serpent monstrueux de 120 coudées de long?
  • Nom secret: pourquoi les dieux ont caché leurs vrais noms
  • La mythologie de la mort ou ce qui nous attend dans l’au-delà

En étudiant la mythologie, nous semblons assembler un puzzle: nous assemblons nos propres images de l’Égypte ancienne à partir de différents fragments. Certains s’avèrent réalistes, d’autres – franchement fantastiques. Ils sont tous incomplets, mais uniques. Ainsi, le mythe de l’Égypte ancienne est en constante évolution et gagne à jamais une nouvelle vie.

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