Construire la foi dans l’avenir, partie I : La montée du mouvement des arts noirs en Californie

by admin

À la fin des années 1960, des manifestations de plus en plus violentes ont éclaté à travers l’Amérique, notamment la rébellion de Watts de 1965, l’émeute de People’s Park de 1969 et les manifestations de l’État de Kent de 1970. Ces troubles, nés des droits civils, de la liberté d’expression et de la mouvements anti-guerre du Vietnam, a été particulièrement ressentie dans les communautés noires qui en avaient assez du racisme, des mauvaises conditions de vie et de la brutalité policière. Désenchantés par les stratégies non violentes du premier mouvement des droits civiques, les manifestants sont descendus dans les rues de villes comme Detroit, Chicago, New York et Los Angeles, rencontrant l’inégalité avec un poing fermé au lieu d’une main ouverte.

Lorsque la fumée s’est dissipée, les militants locaux ont canalisé leur colère et leur chagrin en affirmations positives d’identité et d’estime de soi. Forgé dans ce creuset, le mouvement des arts noirs a prospéré, utilisant les arts visuels, la poésie, la danse et d’autres formes d’expression créative pour créer une esthétique autour de la noirceur détachée du regard blanc.

Alors que le mouvement est né à New York avec l’activiste littéraire noir Amiri Baraka, il a rapidement gagné du terrain en Californie, où des voix diverses et de nouveaux médiums fleurissaient.

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