La créature lovecraftienne de la galerie parisienne devient virale : « Je suis choqué »

by admin

La taille et la valeur de choc sont deux des principaux facteurs qui expliquent pourquoi certaines œuvres d’art deviennent virales sur les réseaux sociaux. Un troisième, cependant, est l’étrangeté, ce qui peut expliquer pourquoi une sculpture d’un humanoïde poilu par le duo d’artistes basé à Téhéran Peybak a fait grand bruit sur Twitter ce week-end.

Un tweet présentant une vidéo de la sculpture de Peybak, qui ressemble à un être recroquevillé dans un coin, a recueilli plus de 28 000 likes depuis sa publication samedi, et beaucoup réfléchissent à ce que pourrait être cette mystérieuse créature. Cependant, peu de personnes qui ont interagi avec le tweet semblaient comprendre qu’il s’agissait d’une œuvre d’art, étant donné que ni les artistes derrière la pièce ni l’endroit où elle est montrée n’ont été divulgués dans le tweet viral. Ce n’est que dans un tweet de suivi qu’il a été révélé que l’objet était une œuvre d’art dans une galerie.

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Collage montrant diverses figures noires dans

« Je suis tombé sur ce truc à Saint Germain des Près pouvez-vous m’éclairer sur sa nature s’il vous plait », a écrit un internaute qui se fait appeler payxdwr, dans un post qui compte désormais près de 8 000 retweets. « Je suis moi-même choqué et je n’ai aucune explication à cela. » Dans une réponse au message original qui a lui-même reçu plus de 5 000 likes, un utilisateur a suggéré que la sculpture était un animal génétiquement muté.

En fait, l’œuvre provient d’une exposition Peybak à la Galerie GPN Vallois de Paris. L’émission s’inspire d’une citation de HP Lovecraft : « Ce n’est pas mort qui peut mentir éternellement / Et avec des éons étranges, même la mort peut mourir. » Dans l’exposition se trouvent des peintures remplies d’êtres volants que le duo a nommé « Arbakan », avec des versions sculpturales de ces créatures montrées sur le sol de la galerie à certains endroits.

Selon un essai accompagnant le spectacle d’Agate Bortolussi, ces êtres font partie « du début d’un voyage vers une région indéfinie et inconnue où la pensée expire et le corps s’éveille dans un état incertain, irrésolu et pourtant statique. Des créatures gisaient sur le sol de la galerie, comme bloquées, inconscientes de ce long voyage vers le vide d’un paysage vert ou bleu changeant éclairé par une lueur lointaine.

Les sculptures semblent respirer et bouger lentement, ce qui les rend étrangement réalistes. En effet, c’est la personne qui a contribué à faire respirer la sculpture virale, un créateur de marionnettes nommé Monir Molavyzadeh, qui a contribué à faire prendre conscience aux gens du statut d’art de l’objet. « J’ai fait la sculpture à partir d’une éponge douce », a écrit Molavyzadeh sur Instagram. « À l’intérieur de son corps se trouve un mécanisme et le mouvement de la respiration se fait de manière robotique. »

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