Au fil des ans, Michael Harding nous a apporté des pigments d’une beauté exceptionnelle dans un large éventail de couleurs. Fabrication de couleur à l’huile depuis 1982, chaque couleur est fabriquée à la main au Royaume-Uni. Il n’utilise que les meilleurs pigments, du lapis-lazuli afghan au vrai vermillon de Chine, et est un grand favori des artistes du monde entier, dont David Hockney, Howard Hodgkin et Chris Ofili pour n’en nommer que quelques-uns.
Et cet été, nous sommes ravis de vous présenter Pyrrole Red – la dernière couleur ajoutée à la gamme de peintures à l’huile professionnelles de Michael Harding – lancée exclusivement ici chez 1200artists. Lisez la suite pour en savoir plus sur cette couleur unique et pour une interview exclusive avec l’homme lui-même. Michael Harding est en train de créer une couleur à l’huile de classe mondiale et son ambition de développer la consistance et l’esthétique parfaites.
Michael Harding partage sa motivation pour créer cette nouvelle teinte : « Je suis plongé dans des couleurs vives. Je voulais ajouter un rouge abordable à ma gamme de produits qui complète mes rouges actuels et offre un autre niveau de profondeur dans la famille des rouges MH. Alors que ma première passion est les pigments de la période de nos grands maîtres anciens, les pigments modernes d’aujourd’hui nous offrent un autre niveau de découverte et de plaisir. Je pense que le rouge Pyrrole est une telle couleur, un rouge vif abordable et très résistant à la lumière. Mon rouge Pyrrole est comme une grande partie de ma gamme de produits pétroliers, audacieux et lumineux mais avec une nuance fraîche et nette. »
Spécification technique du Michael Harding Pyrrole Red :
Numéro d’indice de pigment Pr 254
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Teneur en huile élevée
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Opacité Couvrant Transparent
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Vitesse de séchage moyenne
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Solidité à la lumière excellente
« Si vous considérez la peinture comme un matériau en deux parties, l’huile étant la colle qui lie les particules de pigment en place, c’est le pigment qui est responsable de la délivrance de la couleur. » -Michael Harding
Alors que les humains faisaient de l’art, nous avons utilisé des pigments provenant de sources inhabituelles telles que des matières botaniques, des déchets animaux, des insectes et des mollusques. Tous ces matériaux inhabituels ont été récoltés et commercialisés sur de longues distances. Certaines couleurs étaient coûteuses ou impossibles à mélanger avec la gamme de pigments disponibles et c’est pourquoi les bleus et les violets ont été associés à la royauté – parce qu’ils étaient tellement chers. Par exemple, Tyrian Purple est un pigment fabriqué à partir du mucus de l’une des nombreuses espèces d’escargots de Murex. Les peintures à l’huile de Michael Harding sont toutes faites à la main à partir de matériaux organiques.
L’artiste Ronan McGeough – Partage ses réflexions sur ce qui rend la peinture de Michael Harding si spéciale
« Michael Harding serait mon « incontournable » en termes de peinture à l’huile pour plusieurs raisons. Tout d’abord pour le spectre de couleurs. d’avoir une large gamme de tons afin qu’ils complètent parfaitement ma pratique. Deuxièmement, le fait qu’ils soient chargés de pigments et dépourvus de charges / diluants est le plus gros attrait pour moi. Cela n’est pas seulement évident dans sa capacité à créer de subtils changements de ton mais aussi sa richesse vibrante, sa saturation et sa capacité à manipuler des textures variées avec la peinture. Plus la teneur en pigments est élevée, plus la résistance à la décoloration est grande, ce qui se traduit par des indices de résistance à la lumière aussi impressionnants. Cela me donne donc confiance pour investir dans Michael Harding, me donnant la connaissance qu’avec le temps, il n’y aura pas de changements de couleur majeurs. »
« Historiquement, les peintres fabriquaient des pigments par broyage à sec avec un pilon et un mortier jusqu’à obtenir une fine poudre. Dans le cas du Lapis Lazuli (la version originale du Bleu outremer), un broyage excessif fait simplement disparaître la couleur bleue ! -Michael Harding
Le lapis-lazuli était plus cher que l’or jusqu’à ce que deux scientifiques français le synthétisent au XVIIIe siècle.
« Les huiles Michael Harding sont de belles peintures honnêtes pour l’acte magnifiquement honnête de peindre. » – Chris Ofili
Michael Harding a commencé à fabriquer des couleurs à l’huile en 1982, car il voulait reproduire l’intensité de la couleur que les anciens maîtres auraient utilisée avant le début de la production en série dans les années 1840. Toutes les huiles Michael Harding sont faites à la main et assorties à l’œil plutôt qu’à la machine. Ils sont totalement uniques, variant légèrement entre chaque lot. Chaque tube a une teneur en huile extrêmement élevée et répondant à la demande populaire, il a récemment commencé à produire une gamme de médiums et de vernis spéciaux pour compléter ses couleurs.
Quelques questions avec Michael Harding
Comment avez-vous développé vos processus pour trouver la bonne cohérence et le bon aspect esthétique ?
J’étais motivé par ma propre quête – pour comprendre ce qui a permis à Rembrandt de faire en sorte que ses blancs aient une si belle nature bâclée et gluante. Ainsi, la première couleur que j’ai créée était le blanc de titane avec de l’huile de lin et mon produit fini avait fière allure, jusqu’à ce qu’il sèche sous la forme d’un blanc très jaune. J’ai réalisé qu’en raison de sa couleur naturelle, l’huile avait tendance à remonter à la surface produisant cette couleur jaune, un problème qui a été atténué par l’ajout de blanc de zinc. J’avais une vingtaine d’années et j’avais une merveilleuse naïveté. Les choses allaient mal tourner, mais j’ai appris rapidement et j’ai vite trouvé que faire de la peinture était un processus merveilleux et expérientiel.
Il faut dire que votre gamme de peinture à l’huile est désormais étendue, avec de plus en plus de nouvelles couleurs – qu’est-ce qui vous a poussé à élargir les couleurs d’origine disponibles ?
Après de nombreuses années où l’on m’a demandé de nombreuses couleurs supplémentaires, j’ai décidé que le moment était venu d’ajouter de nouvelles et passionnantes peintures à l’huile à ma gamme. La demande des clients a principalement motivé le désir de créer mes nouvelles couleurs. De plus, mon amour pour certaines couleurs que j’avais en tête en privé pendant de nombreuses années, comme Rose Madder, un rouge profond merveilleusement romantique, familier depuis des siècles aux grands maîtres, m’a incité à les faire. Enfin, certaines de mes nouvelles couleurs sont historiquement précieuses pour les artistes et sont importantes pour ma gamme en fournissant aux artistes à la fois les tons historiques des anciens maîtres et les nouvelles couleurs de notre monde en constante évolution.
L’artisanat de la peinture semble être une combinaison de science, de cuisine et de sorcellerie – est-ce que cela ressemble du tout à ce qu’a été le développement des nouvelles couleurs ?
Parfois, cela me semble un mystère, j’ai l’impression de simplement assembler les ingrédients d’une manière qui me plaît. Le résultat sort d’une manière dont tout le monde me dit qu’elle est merveilleuse, belle. J’aime vraiment formuler et mélanger des ingrédients pour créer quelque chose de grande valeur pour l’œil de l’artiste. Enfin, la façon dont je formule et fabrique mes couleurs est que je veux qu’elles « sautent » vers l’artiste et crient « peins avec moi! »
« Le vermillon dans sa forme naturelle s’appelait le cinabre, un minéral granuleux semblable à la terre cuite qui était recueilli en tirant des flèches sur les coutures exposées dans les parois des falaises. » -Michael Harding
De nombreux pigments ont été fabriqués à l’aide de méthodes très obscures ; Le pigment jaune indien provenait de l’urine de vaches nourries de feuilles de manguier. (Bien qu’il ne soit plus fabriqué comme ça… promis !)
« La peinture à l’huile de première qualité. Excellent. » -David Hockney
Le choix de nombreux professionnels de la peinture, les peintures à l’huile Michael Harding ont une excellente résistance à la lumière. Cela signifie qu’ils ne se décoloreront pas avec le temps et qu’ils sont conçus pour des peintures durables qui seront exposées pendant de nombreuses années. Sa large gamme de couleurs comprend des nuances à la fois contemporaines et historiques, basées sur la recherche des maîtres anciens et sa consultation avec des artistes actuels.
« L’utilisation moderne et répandue du noir d’ivoire est maintenant fabriquée à partir d’os d’animaux carbonisés, à l’origine de déchets d’ivoire. » -Michael Harding
Dans le 17e Le Century Emerald Green a été utilisé comme sous-couche avant le papier peint, car c’était la couleur la moins chère à obtenir. Malheureusement, il était fabriqué à partir d’arsenic et aurait causé un empoisonnement à Napoléon.
« Ce sont les meilleures peintures à l’huile au monde aujourd’hui. » -Howard Hodgkin
L’éloge de l’un des peintres les plus vénérés de notre temps. Michael Harding n’utilise que les pigments les plus fins, y compris le véritable lapis-lazuli afghan et le vrai vermillon de Chine, broyés dans de l’huile de lin raffinée pressée à froid (ou occasionnellement de l’huile de carthame) pour assurer le plus haut degré de permanence. Il refuse également d’utiliser des charges, des rallonges et des séchoirs. Michael s’assure que ses peintures sont faites pour être pures. Il veut finalement rendre l’acte de peindre encore plus agréable.
« Je laisse de côté les déchets et je mets uniquement ce qui devrait être dans une peinture afin que tout le monde puisse les utiliser avec facilité et plaisir. » -Michael Harding
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