Des fonctionnaires de New York ont ​​saisi des antiquités d’une valeur de 11 millions de dollars au Met

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Photo by: zz/John Nacion/STAR MAX/IPx 2020

Des antiquités ont récemment été saisies au Metropolitan Museum of Art par le procureur du district de Manhattan dans le cadre d’un effort plus vaste visant à restituer des artefacts à leur pays d’origine.

Le bureau du procureur du district de Manhattan a jusqu’à présent obtenu six mandats pour saisir des artefacts du Met cette année. À la mi-juillet, aux côtés d’agents fédéraux, les autorités de New York ont ​​saisi 27 artefacts prétendument pillés d’une valeur de plus de 11 millions de dollars provenant de Grèce, d’Italie et d’Égypte.

Parmi les artefacts les plus précieux confisqués dans le cadre de l’effort, il y avait une tête en marbre de la déesse grecque Athéna datant d’environ 200 avant notre ère. Deux statues représentant les mythiques frères grecs Castor et Pollux qui auraient été produites pendant l’Empire romain ont également été saisies, selon des documents publics obtenus par le Centre international des journalistes d’investigation (ICIJ). Il s’agit de la plus importante saisie d’objets au Met à ce jour.

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Le bureau a également obtenu un mandat d’un juge pour s’attaquer à une sculpture du VIe siècle d’une divinité hindoue produite mardi dans l’Inde actuelle.

Les représentants du Met n’ont pas immédiatement répondu à 1200artists.com’s demandes de commentaires.

Les saisies ont été effectuées par l’unité de trafic d’antiquités de New York, un bureau créé en 2017. L’unité travaille en étroite collaboration avec des responsables de gouvernements étrangers pour obtenir des mandats pour effectuer des saisies.

Les musées ont été confrontés à des appels publics croissants pour rapatrier des antiquités dont les registres de provenance ne sont pas clairs. La politique de rapatriement du Met exige que les pays qui font une réclamation officielle sur une relique fournissent la preuve qu’elle a été volée ou exportée illégalement.

Un examen récent a été effectué sur la collection d’objets asiatiques du musée, qui comprend des antiquités cambodgiennes qui auraient été manipulées par le regretté marchand d’art Douglas Latchford, qui, selon les autorités, dirigeait un réseau de trafic d’antiquités. Des responsables cambodgiens se sont récemment engagés auprès du musée pour restituer certains objets liés à Latchford.

Les efforts accrus de New York visant les antiquités volées hébergées par les grands musées ont suscité un débat parmi les experts. Certains ont affirmé que les objets saisis par le bureau du procureur ne sont pas toujours de haute qualité et que les fonctionnaires qui les prennent ont injustement transformé les saisies en une opportunité de relations publiques.

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