Créativité de 100 chefs-d’œuvre majeurs en 30 000 ans, ou l’Art qui s’est éclairci 3 minutes à lire

Sûrement au moins une fois, en regardant la photo, vous avez demandé : « Comment comprenez-vous cela ? Nous aussi. Et il n’y a pas que l’art contemporain. Même dans les chefs-d’œuvre classiques, beaucoup n’est pas clair. Pourquoi une telle expression faciale ? des gestes aussi étranges ? cette couleur? – et bien d’autres « pourquoi ».

Susie Hodge, qui a écrit plus d’une centaine de livres sur l’art, révèle la vision de l’auteur pour 100 œuvres emblématiques de l’art mondial dans son nouveau livre. De la figurine de la Vénus de Willendorf, qui, imaginez-vous, a presque 30 mille ans, aux installations et performances modernes.

Peinture de montagnes et d’eau

Les peintres chinois ont été les premiers à considérer la nature comme une valeur en soi et ont souvent eu recours aux paysages pour exprimer la grandeur du monde environnant. Le terme chinois pour la peinture de paysage « shan shui » se traduit par « peinture de montagne et d’eau ».

Qian Xuan (1239-1301). Wang Xizhi regarde les oies. Faire défiler. Encre, peinture et or sur papier. D’ACCORD. 1295

Il représente le légendaire calligraphe et écrivain Wang Xizhi, qui était appelé le sage de la calligraphie. Les formes gracieuses et les mouvements fluides des oies ont inspiré Xizhi à créer un style calligraphique exquis, et c’est pourquoi il a commencé à les élever.

Les oies ont inspiré le calligraphe pour créer une méthode unique de rotation du poignet tout en travaillant avec le pinceau.

Détails parlants

Jan van Eyck est reconnu comme l’un des premiers artistes à utiliser la peinture à l’huile. Ils séchaient plus lentement que la détrempe à l’œuf, permettant la création d’émaux translucides de couleurs riches et un réglage fin des détails. Et ici, il y en a beaucoup – et tous les orateurs. Les oranges mûres sur la poitrine et sur le rebord de la fenêtre ont été apportées du sud. Un auvent coûteux, un tapis oriental, un lustre en laiton étincelant et un miroir au mur indiquent la prospérité.

Seuls les riches pouvaient s’offrir un miroir. Soit dit en passant, il reflète non seulement le dos d’Arnolfini, mais également deux personnages dans l’embrasure de la porte – probablement l’artiste et sa femme.

Costanza, contrairement à la théorie populaire, n’est pas enceinte, mais tient dans ses mains une lourde robe verte de coupe coûteuse en tissu. En réalité, pour porter l’ourlet, elle aurait besoin de l’aide d’une bonne.

« L’art de l’ère spatiale »

L’artiste Lucio Fontana a remarqué que dans de nombreux domaines la vie change et s’accélère grâce aux machines et à la technologie, mais dans l’art, la constance règne depuis des siècles. Par exemple, les artistes peignent encore sur toile.

Dans une tentative de créer une dimension supplémentaire, Fontana a eu l’idée de découper des toiles. Il a appelé ces coupes tagli.

Lucio Fontana (1899-1968). Concept spatial « En attente ». Toile, peinture à l’eau. 1960

Définissant son travail comme « l’art de l’ère spatiale », il a cherché à s’éloigner des conventions qui avaient dominé l’art depuis la Renaissance ; ses sections n’étaient pas censées représenter quoi que ce soit du monde réel, mais dépasser les limites de l’espace et évoquer une sensation d’infini.

300 siècles d’art

L’histoire de l’activité artistique humaine a plus de 30 000 ans. Pendant ce temps, de nombreuses œuvres ont été créées, et chacune est unique – il n’y en a tout simplement pas deux identiques. De la même manière, l’art est rarement perçu de la même manière par deux personnes différentes.

L’art peut irriter et empoisonner l’âme. Soulever et évoquer la nostalgie. Excitez et amusez. De quoi n’est-il tout simplement pas capable !

Mais le plus souvent, il intrigue et fascine. Et réconforte. Sans lui, le monde serait un endroit beaucoup plus terne.

Basé sur le livre « World Art in 100 Major Masterpieces ».